Commission du Monde Arabe

Liban : rencontre l’AUF et l’Institut français

À la marge du colloque organisé par l’Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF) portant sur Le Plurilinguisme au XXIè siècle : Atouts et Défis  et de l'atelier associatif pour les associations de professeurs de français du Liban, Mme Cynthia EID, Vice-Présidente de la FIPF a rencontré M. Hervé SABOURIN, Directeur régional de l’Agence Universitaire de la Francophonie au Moyen-Orient (AUF) et Mme Rachida DUMAS, Attachée de coopération éducative et Directrice du Département Langue française de l’Institut français.

Les questions abordées tournaient autour de l’enseignement du français au Liban, de l’importance de la formation des formateurs et de la promotion de la francophonie et de son rayonnement dans la région à travers les associations nationales et la Commission régionale.

LA FIPF a été présentée comme une fédération apportant une aide à ses membres, les associations nationales d’enseignants de français, qui fixent elles-mêmes leurs objectifs et activités en étroite concertation (si possible) avec leurs partenaires francophones dans le pays.

Afin de renforcer le statut des associations, les questions abordées accordaient un intérêt à l’action associative en faveur de l’enseignement du français :

1) la démarche par projets et plans d’action pour les associations nationales et la Commission régionale du Monde arabe (cette dimension régionale est chère à la fois à l’AUF, à la FIPF, à l’IF et aux services culturels des ambassades francophones au Liban).

2) Le congrès régional du monde arabe qui aura lieu au Maroc à Agadir du 24 au 28 juillet 2018 : une belle incarnation d’un travail de collaboration régionale

3) Le cinquantenaire de la FIPF en 2019. Les deux associations souhaitent souligner cet événement. Il reste à savoir comment et quelle forme lui donner.

4) Le Liban travaille en ce moment à la reconduction d’un nouveau « pacte linguistique » avec l’OIF qui devrait en fait se transformer en « pacte de coopération ». Il est question de créer une sorte de comité national pour la francophonie, plutôt de nature politique que pédagogique. Il serait souhaitable que les associations aient un rôle de consultation dans ce projet national.